Ce matin-là à Bernissart, “y pleut comme vache qui pisse” ! A l’intérieur, on explique en quelques mots le projet théâtral : immigration, départ d’un pays pour un autre, difficultés d’intégration et rapport à la culture. Loin des clichés, c’est à partir des histoires personnelles que nous allons créer, pleines de la poésie et du réalisme du quotidien. Au bout, une création collective, et jusque-là, un chemin que nous espérons riche pour chacune d’entre nous !
Les échauffements se déroulent dans la bonne humeur : on rit beaucoup, mais on reste exigeant. C’est beau et simple, ça coule tout seul, le théâtre est avant tout affaire de plaisir et de confiance.
Par binôme, un sculpteur modèle son partenaire à l’image de l’amour : nous nous retrouvons avec quatre images, immobiles, représentant chacune une facette propre : l’amour méfiant, ou celui qui donne sans compter... Nous observons ce que l’amour a d’universel, mais aussi ce qui nous appartient de par notre histoire personnelle. Chaque corps commence un récit, il ne leur manque que la parole... “Elle voudrait être une étoile...”