à chaud dans les réacteurs
Une création collective d’un groupe de travailleurs sans emploi de la FGTB de Libramont, mise en scène par Yvon François (Alvéole Théâtre) et Isabelle Tesse (Théâtre Croquemitaine), avec Pascal Fontaine comédien du spectacle, animateur du processus d’écriture, et formateur au CEPPST (Centre d’Éducation Permanente et de Promotion Sociale des Travailleurs).
Le terme “novlangue”, inventé par Georges Orwell dans son célèbre roman “1984”, a dépassé la fiction. La novlangue, c’est l’art de déformer, d’enjoliver, d’inverser le sens des mots. Cela a pour effet de nous empêcher de prendre conscience de certaines réalités,
comme l’appauvrissement d’une
population au profit des actionnaires. Liberté, capitalisme vert, optimisation des salaires… “La paix, c’est la guerre”, écrivait G. Orwell.
Depuis quelques décennies, c’est la langue des patrons de multinationales, des lobbyistes, des publicitaires, des experts, des chefs d’États, des gouvernements de droites et de gauches. Relayé par tous les médias, ce langage entre insidieusement dans les foyers, dans les écoles, dans nos cerveaux.
Si nous perdons les mots ou le sens des mots, nous perdons l’esprit critique sur la réalité qu’on nous donne à voir.
Amoindrir la pensée, semer le flou pour contrôler le peuple.