Pierrot Mol, ami de longue date et metteur en scène de notre nouvelle création clownesque
“Le clown est l’acteur principal d’un drame social qui se joue depuis toujours”. Pierrot Mol, 57 ans, a passé quelques années avec le Théâtre Croquemitaine, se formant dans différents ateliers, notamment avec Michel Dallaire. Il a également étudié à l’école Lassaad. Depuis novembre 2012, il forme et met en scène notre bande de clowns. Voici comment il en parle : “Ce que j’aime chez les clowns, c’est quand il me font rigoler. Je suis un rieur primaire, secondaire et même tertiaire, si pas plus ! J’adore l’état qui suit le premier éclat de rire ... quand on sait qu’on va encore rire et rire encore... Alors je suis chanceux : je passe un week- end par mois avec une bande d’excités qui veulent tous me faire rire. Le samedi matin, je retrouve Elisabeth, Claire, Floriane, Dorothée, Céline, Aline et Johan ...Quelques instants plus tard, nous retrouvons Mr Pion, Mme Eléonore, Suzy, Mylène, Pipa, Mme Miette et ...Syd. Le reste de la journée se passe en tentatives plus ou moins fructueuses de démêler qui est qui ou quoi, quand et comment et si on a le temps, pourquoi. Mais surtout, en ce qui me concerne, c’est chaque fois l’assurance de bonnes surprises et de bonnes rigolades”. A côté de ça, Pierrot a monté un spectacle avec sa compagne, “Fernand et Joséphine”. Mr Fernand aime Mlle Joséphine. Il lui a prouvé en montant un spectacle dont elle est la vedette. Amour,tendresse et déchirures rythment ce spectacle où des êtres se détruisent en gravissant l’échelle du succès. Deux immenses artistes de music-hall, dans un tourbillon effréné d’effets spéciaux, de scènes excentriques et de costumes fastueux, de magie, de poésie et de violence. Nous verrons nos héros, si fragiles et si puissants, faire danser les girafes et les ours, chanter les lions et pleurer les nains. Tels des Romeo et Juliette perdus au cirque, ils se perdront dans les paillettes, valseront dans la lumière et piétineront leurs rêves. Se relèveront-ils de leur ruine ? Y-a-t’il un happy-end ?
“Chaque fois que nous jouons ce spectacle, des yeux brillent dans le noir, on voit des dents, on entend les rires ...
C’est comme une forêt avec des gentils loups qui nous aiment bien et parfois j’ai l’impression qu’ils vont nous manger avec leurs yeux ...
Ce n’est pas souvent que nous jouons, c’est la crise... pfff ! La crise de foie pour certains, la crise d’angoisse pour les autres ! Pan !”
Pierrot Mol.