Attentes et caractères différents, ont fait naître les confrontations, les discussions.
Dans ce processus de rencontre, de recherche collective, on passe par des phases où rien n’est fixé, ce qui fait naître certaines angoisses.
Ceci est inhérent au processus, alors on en parle, on s’en libère, ce qui facilite les choix. On établit alors définitivement le plan de cette représentation.
Ce cap des choix étant passé, chacun se retrouve et a sa place dans cette création, les maillons s’accrochent et créent une chaîne solide...
Cette création parle d’eux, d’un village, du local, mais aussi des époques qui se confrontent,donc des générations qui parfois ne se comprennent pas.
Tout ceci en toute légèreté, il ne s’agit pas de s’ennuyer ou de donner des leçons. Mais juste de prendre les choses sous un angle humoristique, sans prétention.
“Des gens ordinaires qui vous racontent des histoires extraordinaires”, nous disent-ils.
Une dernière répétition et on y sera. Mais au fait, ne serais-je pas stressée ? Un peu oui, et c’est le groupe qui me rappelle à l’ordre gentiment.
Allez, ils, elles sont presque prêt(e)s à conquérir le public !!!
Désormais, je ne suis plus stressée, mais impatiente, même si ce n’est pas le résultat qui compte, j’ai hâte de voir ce travail fini, sur scène, et de sentir cette énergie spéciale entre eux, qui naît avec le trac, l’euphorie, l’élan...
Enfin, chaque chose en son temps, laissons tout ça monter jusqu’au 3 mars...