Un atelier... comment ça marche ?

Inévitablement, le terme même d’atelier rappelle l’usine...
L’usage du terme "atelier" dans le monde culturel date des années 70 et trouve son origine dans une circulaire ministérielle qui subventionne des initiatives visant à permettre à des groupes de personnes de réaliser des projets collectifs.

Ce texte parle "d’ateliers créatifs", ce qui sous-entend que les autres ateliers ne sont pas faits pour exercer la créativité....

Aveu involontaire, sincérité naïve, le problème en tout cas est bien là : pourquoi avoir choisi le même terme pour définir un lieu de plaisir, fait pour créer, s’exprimer, que celui où les exigences de l’économie nous contraignent le plus souvent à renoncer à notre créativité, à notre initiative, à notre autonomie ?

Dans les "ateliers" que nous animons, la production est entièrement axée sur des denrées sans aucune valeur marchande : éclats de rire, moments de poésie, morceaux de rêve...
Notre rentabilité n’est pas économique : ni profit, ni plus-value .
Pourtant le bénéfice est important, mais il ne se mesure plus en terme monétaire : "il n’a pas de prix"... tout simplement.

La raison sociale de nos ateliers, c’est la recherche de nouveaux rapports entre les gens, l’invention d’une nouvelle approche de la vie, en dehors des contraintes quotidiennes et des entraves qu’elles imposent à notre plaisir.