Après un échauffement-défouloir (fous rires incontrôlables !), on met en scène des tableaux vivants.
Là les difficultés naissent : créer en groupe, sans concertation préalable, sans mouvements.
Pour certains, donner du sens est primordial, c’est donc dur de s’y retrouver. Pour d’autres, les tableaux, s’ils sont insensés, peu importe, ils sont.
Quoiqu’il en soit, on en discute, les personnalités se confrontent, échangent, dans le respect de chacun.
Ce sont juste des formes d’expression peu communes, à apprivoiser, à s’approprier.
Dans un deuxième temps, chacun/e dit au groupe un cadeau reçu ou qu’il/elle aimerait recevoir. De là, en petits groupes, des saynètes sont préparées et jouées, où l’on retrouve les cadeaux de chacun/e.
On retrouvera un journaliste des Marolles en reportage à Tahiti qui se laissera emporter dans le fête avec une plongeuse sous marine et une cycliste.
Des amies qui partent fêter un anniversaire en Pologne où un ermite qui s’occupe de loups les hébergera.
Trois personnes sur un banc public qui discutent de cadeaux à offrir (les comptes en banque ne suivant pas les prix exorbitants, elles trouveront des solutions grâce à la magie des rencontres sur internet).
Lors de la discussion finale, une participante dira : “C’est dur, on part de rien.” Mais non, vous partez de vous !! C’est inhabituel, mais lorsque l’envie est forte, que le rire permet le lâcher prise, on voit déjà de belles choses apparaître ! Parce que chaque personnalité, chaque histoire, regorge de richesses !