En tout cas, d’être entre femmes, elles se sont permises de dire, d’inventer, sans tabous !!
Une scène parlant d’une femme à plusieurs hommes, leur a fait dire des choses osées qu’elle n’auraient jamais osé !!

Mais ce qui me frappe le plus, ce sont les débats qui naissent entre deux exercices d’improvisation.
Discussions riches, intenses, où chacune échange,se livre !
Par exemple, on parle d’être distraite. Comment ne pas oublier de ne pas oublier ? Est-ce fatal ? Est-ce irréversible ? Ai-je de l’emprise là dessus ? Qui crée le fait que je sois distraite ? Les autres ? Moi ?

Autre chose, la relation dominant/dominé, dont les exemples ne sont plus à compter, tant chez soi qu’au travail, dans toutes nos relations en fait.
Nous parlons de la posture corporelle qui reflète un état, une position dans laquelle je me met par rapport à l’autre, mais qui induit aussi cet état. C’est-à-dire qu’en commençant par changer de posture corporelle je peux changer mon état.
Houla ! Rassurez-vous ! Nous ne sommes pas dans un groupe de parole à vocation
psychothérapeutique !!! Ces échanges naissent spontanément, et il s’agit bien de juste échanger, quand on ne trouve plus beaucoup de lieux, de moments de véritable communication, écoute. C’est surtout ce qui nourrit les interventions sur scène.
Et le groupe est alors d’accord pour partir de “la domination” pour créer des saynètes.

A la prochaine fois !